Pour une première participation à cet évènement, et avant même de rentrer dans les détails de ce week-end, on peut dire que l'évènement a été couronné d'un franc succès malgré une météo capricieuse.
On avait réservé 40 places au refuge de Valmasque et nous étions 41 dont 17
- de 18ans et pour la plupart même - de 12ans, plutôt encourageant comme première approche. A cela on ajoute que plus de la moitié n'était pas directement membre du club, s'agissant des parents des enfants que nous avons en école d'escalade, André et sa compagne sont même venus du CAF de Saint Laurent pour se joindre à nous.
Au programme de la journée de samedi, une montée dans le vallon de Valmasque avec un accompagnateur en montagne.
Avant de nous mettre en route nous avons attendu Alex, ânier de son état qui fait une fois par semaine un portage pour le refuge. Cette première rencontre a été l'occasion pour Alex de nous présenter Caboche et Babouche, les deux ânes avec lesquels il travaille sur ce portage. Il a fallu charger les ânes en veillant à ce que les charges soient bien équilibrées. Aujourd'hui point de ravitaillement mais une grosse partie du matériel dont nous aurons besoin dimanche pour les différents ateliers au programme.
Nous avons avons ensuite pris la route en trois groupes, Alex, Caboche et Babouche ont attiré une bonne partie des enfants, tandis que Charlie et Philippe se partageaient le reste du groupe. L'occasion pour chacun de faire découvrir cette vallée, ses spécificités géologiques ou ses plantes comestibles.
Nous nous sommes tous retrouvés au niveau du point de ravitaillement du refuge. Là, Alex a expliqué comment se passait un portage, comment Michel, le gardien, acheminait les vivres jusqu'au refuge, ici c'est du multi modal. L'hélicoptère en début de saison pour tout le sec, les ânes une fois par semaine pour une partie du frais et à dos d'homme pour le reste.
Laurent un garde moniteur du Parc National du Mercantour s'est joint à nous pour la suite de la montée.
Arrivée au refuge pour le pique-nique, l'après-midi sera l'occasion de "visiter" la cuisine de refuge. Visiter est un bien grand mot vue la taille de la cuisine, mais cela a permis à tous, petits et grands de découvrir les conditions de travail de Michel et son équipe. Tout tient dans une douzaine de m², plonge, piano, plan de travail, vaisselle et malgré cette étroitesse, le cuisinier arrive à nourrir et servir jusqu'à 65 personnes, c'est tout une organisation. Pour nous la visite n'a pas été très facile tellement le Tajine de Mouloud, cuisinier pour la journée, parfumait la pièce.
En parallèle Laurent devait au départ expliquer la place des bâtiments et en particulier les refuges dans le cœur du Parc. Les échanges ont vite pris d'autres directions, chacun ayant des questions à poser à Laurent, que ce soit sur le métier de garde, sur la charte, sur la faune. Toujours les réponses ont été très intéressantes, les enfants comme les adultes ont pu avoir une réponse aux questions qu'il se posait.
Comme il restait du temps dans l'après midi, les uns et les autres en ont profité pour aller faire un tour du côté des lacs gelés, mettre en place l'atelier escalade de dimanche, poursuivre les discussions entamées avec Laurent et Michel, s'occuper des ânes ou simplement buller en contemplant le paysage qui ce jour là valait vraiment un coup d'oeil, mer de nuage entre le refuge et le Sainte Marie, volutes au dessus de Chamineye, on arriverait presque à comprendre l'origine de ce nom.
On a fini par se retrouver pour le repas du soir autour de toutes les tables de la pièce principale du refuge pour un Tajine qui a lui tout seul méritait le déplacement.
C'est tendu que nous nous levons, des petits plic ploc résonnaient sur le toit en fin de nuit. Le ciel prend des couleurs folles et laisse entrevoir la possibilité que la journée ne soit pas trop humide. Erreur, le petit déjeuner avalé, il retombe quelques gouttes, puis le ciel se réouvre, il joue avec nos nerfs. Finalement, nous décidons de faire trois groupes. Yann, Fabien et les 7 plus courageux tenteront d'aller parcourir l'arête sud de Charnassère, Vincent et Claire monteront aux lacs gelés avant de basculer vers le lac Agnel et les autres prendront le chemin du retour.
Le ciel ne s'est pas dégagé, la pluie a refait son apparition et c'est bien humide que nous avons rejoint les voitures. Pendant ce temps, nos deux guides tentaient de réchauffer les mains des plus jeunes, Lobsang, Tenzin, Adrien et Jérémy, qui du haut de leur même pas 11 ans se hissaient entre rocher mouillé et herbe humide quelque part sur l'arête sud de Charnassère. Ils repasseront par la case refuge avant de redescendre histoire de se restaurer bien au chaud.
Pour voir plus de photos, cliquez ici et accédez à l'album picasa
On avait réservé 40 places au refuge de Valmasque et nous étions 41 dont 17
- de 18ans et pour la plupart même - de 12ans, plutôt encourageant comme première approche. A cela on ajoute que plus de la moitié n'était pas directement membre du club, s'agissant des parents des enfants que nous avons en école d'escalade, André et sa compagne sont même venus du CAF de Saint Laurent pour se joindre à nous.
Au programme de la journée de samedi, une montée dans le vallon de Valmasque avec un accompagnateur en montagne.
Avant de nous mettre en route nous avons attendu Alex, ânier de son état qui fait une fois par semaine un portage pour le refuge. Cette première rencontre a été l'occasion pour Alex de nous présenter Caboche et Babouche, les deux ânes avec lesquels il travaille sur ce portage. Il a fallu charger les ânes en veillant à ce que les charges soient bien équilibrées. Aujourd'hui point de ravitaillement mais une grosse partie du matériel dont nous aurons besoin dimanche pour les différents ateliers au programme.
Nous avons avons ensuite pris la route en trois groupes, Alex, Caboche et Babouche ont attiré une bonne partie des enfants, tandis que Charlie et Philippe se partageaient le reste du groupe. L'occasion pour chacun de faire découvrir cette vallée, ses spécificités géologiques ou ses plantes comestibles.
Nous nous sommes tous retrouvés au niveau du point de ravitaillement du refuge. Là, Alex a expliqué comment se passait un portage, comment Michel, le gardien, acheminait les vivres jusqu'au refuge, ici c'est du multi modal. L'hélicoptère en début de saison pour tout le sec, les ânes une fois par semaine pour une partie du frais et à dos d'homme pour le reste.
Laurent un garde moniteur du Parc National du Mercantour s'est joint à nous pour la suite de la montée.
Arrivée au refuge pour le pique-nique, l'après-midi sera l'occasion de "visiter" la cuisine de refuge. Visiter est un bien grand mot vue la taille de la cuisine, mais cela a permis à tous, petits et grands de découvrir les conditions de travail de Michel et son équipe. Tout tient dans une douzaine de m², plonge, piano, plan de travail, vaisselle et malgré cette étroitesse, le cuisinier arrive à nourrir et servir jusqu'à 65 personnes, c'est tout une organisation. Pour nous la visite n'a pas été très facile tellement le Tajine de Mouloud, cuisinier pour la journée, parfumait la pièce.
En parallèle Laurent devait au départ expliquer la place des bâtiments et en particulier les refuges dans le cœur du Parc. Les échanges ont vite pris d'autres directions, chacun ayant des questions à poser à Laurent, que ce soit sur le métier de garde, sur la charte, sur la faune. Toujours les réponses ont été très intéressantes, les enfants comme les adultes ont pu avoir une réponse aux questions qu'il se posait.
Comme il restait du temps dans l'après midi, les uns et les autres en ont profité pour aller faire un tour du côté des lacs gelés, mettre en place l'atelier escalade de dimanche, poursuivre les discussions entamées avec Laurent et Michel, s'occuper des ânes ou simplement buller en contemplant le paysage qui ce jour là valait vraiment un coup d'oeil, mer de nuage entre le refuge et le Sainte Marie, volutes au dessus de Chamineye, on arriverait presque à comprendre l'origine de ce nom.
On a fini par se retrouver pour le repas du soir autour de toutes les tables de la pièce principale du refuge pour un Tajine qui a lui tout seul méritait le déplacement.
C'est tendu que nous nous levons, des petits plic ploc résonnaient sur le toit en fin de nuit. Le ciel prend des couleurs folles et laisse entrevoir la possibilité que la journée ne soit pas trop humide. Erreur, le petit déjeuner avalé, il retombe quelques gouttes, puis le ciel se réouvre, il joue avec nos nerfs. Finalement, nous décidons de faire trois groupes. Yann, Fabien et les 7 plus courageux tenteront d'aller parcourir l'arête sud de Charnassère, Vincent et Claire monteront aux lacs gelés avant de basculer vers le lac Agnel et les autres prendront le chemin du retour.
Le ciel ne s'est pas dégagé, la pluie a refait son apparition et c'est bien humide que nous avons rejoint les voitures. Pendant ce temps, nos deux guides tentaient de réchauffer les mains des plus jeunes, Lobsang, Tenzin, Adrien et Jérémy, qui du haut de leur même pas 11 ans se hissaient entre rocher mouillé et herbe humide quelque part sur l'arête sud de Charnassère. Ils repasseront par la case refuge avant de redescendre histoire de se restaurer bien au chaud.
Pour voir plus de photos, cliquez ici et accédez à l'album picasa
Belle initiative ce regroupement...
RépondreSupprimerBravo à tous et les djeunss courageux
Fabien