dimanche 24 mars 2019

Championnat académique UNSS d'escalade

Mercredi 6 mars dernier, nous avons accompagné les élèves de la section sportive du Collège JB Rusca à La Seyne sur Mer pour le championnat académique d'escalade, les résultats ayant mis un certain temps à nous arriver, l'article attendait dans les dossiers...
Après avoir remporté la première place au championnat départemental le 27 février à St Martin du Var, les 5 jeunes (4 grimpeurs et 1 jeune officiel) faisaient donc le déplacement dans le Var avec l'objectif de donner le meilleur d'eux même et de peut-être décrocher une place pour le championnat de France.

La route a été longue et même en partant tôt, il n'a pas été facile d'arriver à l'heure. Leur professeur avait prévenu mais en arrivant il a fallu prendre le train en route et l'échauffement est resté dans les vestiaires.
4 voies à réaliser dans la matinée, entre 5b et 7a pour les filles et entre 5c et 7b pour les garçons. Le démarrage a été un peu compliqué, entre le fait d'être jeté dans l'arène, le fait d'avoir affaire à des juges qui ne font pas la différence entre utiliser une prise et effleurer une prise et l'impression d'avoir des voies ouvertes pour des adultes (pb de taille), les jeunes ont du faire preuve de détermination pour ne pas se démotiver.
Chacun fini par rentrer dans le rythme et même si toutes les voies ne sont pas sorties, ils se sont tous donnés à fond.
Au milieu des épreuves de difficulté, il y avait aussi une voie de vitesse à réaliser. Le "jeu" est simple, aller en haut le plus vite possible et à ce jeu là nos garçons ont fait forte impression en prenant le meilleur temps.
Après un pique nique au bord du terrain de rugby, on file vers la salle de bloc pour la troisième partie de ce combiné au format olympique.
3 blocs à réaliser pour tous les membres de l'équipe, 5 essais max et 10 minutes par bloc, voilà le tarif. Persévérance, et méthode le tout en ayant les bras bien "daubés", ça n'a pas été facile.
Finalement les jeunes finissent honorablement en prenant une 5ème place dans des conditions pas évidentes et Benoît, le jeune officiel de l'équipe, valide son niveau académique





mercredi 20 mars 2019

Vers l'autonomie en alpinisme - assurage en mouvement we1



Dans le cadre des formations organisées par le club, un cycle de trois week-end est prévu pour valider l’UF « Vers l’autonomie en alpinisme, assurage en mouvement ».
Le stage a fait le plein avec 3 stagiaires du club et 3 stagiaires du CAF de Saint Laurent du Var. Pour ce premier we plutôt que d’aller directement en montagne, il a été décidé d’aller faire un tour dans l’Estérel, le terrain se prêtant parfaitement au programme.
Une première journée où on a vu ou revu la mise en place de points de progression (friends, coinceur, sangle, piton), l’installation d’un relais et la réalisation des anneaux de buste. Après quelques exercices, en cordée de 2 les stagiaires se sont lancés corde tendue dans le tour du secteur « Cucurbitacées ». Un passage par le sommet et une redescente toujours corde tendue avant de finir par un peu de marche aux anneaux.
Au milieu des cacahuètes, pois chiches à la sardine, pizza, barbajuans et autres bourssoutous, les stagiaires préparent la course et le matériel du lendemain.
Direction le rocher St Barthélémy pour la réalisation de 2 voies.
Histoire de rester dans « l’ambiance montagne » la consigne veut qu’ils ne grimpent pas en chaussons d’escalade. Laurent (déjà bien autonome et qui a déjà parcouru la voie) et Emmanuel se lancent dans « mais où sont passés les Schtroumpfs » alors que le reste du groupe file du côté de « l’arête de la fenêtre ». Le terrain est un peu raide pour vraiment progresser corde tendue, mais les stagiaires progressent en sécurité. Sebastian (déjà expérimenté) assuré par Alexandre mène le groupe et doit faire des choix d’itinéraire pas toujours évidents dans ce terrain dépourvu de plaquette. Suivent Tobias et Jean Michel qui eux « découvrent » l’activité.


La descente du rocher Saint Barthélémy se prête bien à l’assurage aux anneaux, on en profite donc pour remettre une couche.

mardi 19 mars 2019

Projet Expé2021#3 la vidéo




La vidéo du raid réalisé avec les jeunes du projet Expé2021 du comité régional PACA

mercredi 13 mars 2019

Vers l'autonomie en cascade de glace

Les 2, 3 et 4 mars dernier, le club organisait une UF "vers l'autonomie" en cascade de glace. Cette formation nécessaire à tous ceux qui voudraient devenir initiateur était aussi ouverte à ceux qui voudraient plus simplement devenir autonome dans l'activité.
L'UF était ouverte non seulement aux membres du club mais aussi à tous les membres de la fédération. Nous n'avons pas fait le plein, c'est dommage puisque seuls Laurent et Sébastian n'ont pas eu froid aux yeux et ont osé se confronter aux structures éphémères que sont les cascades.
Le programme initial sur 5 jours a été ramené à 3 puisque les 2 candidats ont déjà une certain habitude de l'activité, participant régulièrement aux sorties cascade depuis 4ans.

Direction Cogne et son frigo avec l'espoir de trouver encore quelques glaçons à se mettre sous les piolets. Avec les chaleurs de la semaine précédente, ce n'était pas gagné, mais en y regardant de près, l'espoir n'était pas perdu.
En arrivant au niveau de village, on a eu la mauvaise impression d'être déjà au printemps. L'idée d'aller passer la journée du côté de Molines a vite trouvé ses limites et il a fallu rebondir et trouver autre chose. C'est du côté de Lillaz qu'on a trouvé notre bonheur pour la journée. Il ne fallait pas grand chose, juste que quoi mettre quelques broches, faire un rappel sur abalakov et planter quelques coups de piolet histoire de vérifier le savoir faire de Sébastian et Laurent.





On profite de la fin d'après midi pour repérer les conditions et passer au bar Licone, histoire de jeter un oeil sur les dernières réalisations. Une fois arrivés à l'hôtel la Barme à Valnontey, Seb et Laurent préparent la course du lendemain. Choix du matériel, étude du topo et des conditions sont au programme.
Vu les chaleurs annoncées, ils décident de partir tôt et de tenir l'horaire. On est les premiers aux pieds d'Acheronte et Seb qui a déjà gravi cette ligne se lance dans les premières longueurs, ça file bon train et juste avant la 4ème longueur on change de leader. Laurent prend les choses en main, passe un très joli passage de belle manière et c'est finalement en juste 3 petites heures qu'ils ont gravi les 300m de cascade. La descente leur donne un peu plus de fil à retordre, Seb a des souvenirs de descente du côté de Patri mais notre corde est trop courte, il y a du monde dernière nous dans la cascade et il n'est donc pas question de leur jeter la corde dessus. Il me faudra prendre un peu les choses en main pour filer prendre les rappels de Patri de gauche. Le soleil baigne déjà le haut de Patri de droite, il faut chaud, trop chaud, il est trop tard pour profiter des bonnes conditions de la cascade.




Ayant constaté les bonnes conditions de Patri, Sebastian et Laurent décident de profiter de la dernière journée dans cette cascade. Après avoir préparer la course et le matériel la veille, c'est de bonne heure que nous nous mettons en route. L'heure et demi d'approche passe vite mais il faut quand même faire attention à ne pas trop jouer à "Bambi" sur le sentier d'accès. La mise en route est plus laborieuse que la veille, le temps file plus vite et rapidement des flocons se mettent à tomber. En milieu de cascade, on change de leader mais ça n'avance pas plus vite pour autant.




En arrivant dans le cirque avec une grosse heure de retard sur le timing envisagé, il est décidé de ne pas poursuivre et de redescendre. Comme on est seul et qu'on a laissé tombé une broche, on se lance rapidement dans une petite série de rappels.

On récupère notre broche et c'est sous une neige bien plaisante à voir tomber qu'on regagne l'hôtel pour un petit bilan et une validation de l'UF pour Laurent et Sebastian.

lundi 11 mars 2019

Projet Expé 2021#3

3 jeunes du club participent au projet Expé 2021 mis en place par le comité régional PACA. Voici le compte rendu de leur dernier stage.

Lundi 18 février 2019 au matin, nous retrouvons toute notre petite équipe. L’étape du jour n’étant pas si longue, le rendez-vous est fixé à 10h à Castérino.
Pour plusieurs, c’est une découverte du Mercantour.
Les parents de Louna, qui ont covoituré tous les non locaux jusqu’à cette extrémité de l’arc alpin vont rester une partie de la journée avec nous.
C’est donc dans la joie et l’allégresse que notre petite équipée se met en route. Une pause pour midi du côté des lacs jumeaux et c’est l’heure de se séparer.
Yann, Frog, Matias, Louna et ses parents fileront du côté du Ste Marie pendant qu’avec le reste de l’équipe on rejoindra la baisse de Fontanalbe.


Quelques virages dans les pentes des rochers du Basto et on se « laisse glisser », il faudra bien pousser quand même, jusqu’au refuge de Valmasque. 

Le temps d’ouvrir le bâtiment et d’allumer le feu que les copains nous auront rejoint. Les « corvées » commencent alors, aller chercher de la neige pour faire de l’eau, couper du bois, tout le monde met la main à la pâte.
Ce soir on est en autonomie, il a donc fallu porter à manger pour tout le groupe, chacun ayant participé à l’effort collectif. Au repas minestrone chargé en pâtes, compote et chocolat. Une bonne vaisselle et au lit. Malgré le nombre, la nuit sera fraîche.


Mardi 19 février
On commence par remonter le déversoir des lacs gelés en direction du pas de la fous. Le couloir est raide par endroit, les couteaux sont vite de sortie. Le ciel bleu bien présent depuis hier ne nous quittera pas de tout le séjour.



Arrivés au col, on poursuit notre ascension jusqu’au pas est du Clapier point de bascule sur le versant italien. Thomas (un jeune du club) nous rejoint à ce moment et c’est en sa compagnie que nous nous laissons glisser sur le « glacier » du Clapier. Une remontée du couloir ouest, encore une nouvelle petite descente et on rattrape l’itinéraire classique du Clapier que l’on atteint tous ensemble.


La dernière descente sur le refuge de Nice se passe entre neige frittée et neige de printemps. A 14h30 on est à table pour une bonne assiette de pâtes au pistou.
L’après-midi est encore longue et après avoir dégagé quelques tables de la terrasse et donner de la pelle sur l’accès au refuge, on propose aux jeunes un petit exercice DVA. Si certains sont excellents, d’autres ont encore des progrès à faire. Une fois le soleil parti et histoire de se réchauffer un peu, on reprend les pelles pour un exercice de pelletage. Et oui la recherche DVA n’est que la première partie du processus devant permettre de sauver son camarade, on a ensuite le sondage, à ne pas négliger et le pelletage souvent bien plus long, on ne s’y entraîne pas assez et là aussi un peu de méthode ne fait pas de mal.

 
 
Christophe nous chouchoute, soupe de pois cassés, couscous et panna cotta sont au menu. Après une excellente soirée et une vaisselle collective bien menée on file se coucher. Le dortoir ayant été chauffé avant notre arrivée, au moment de se mettre au lit, l’ambiance est tempérée, naturellement Christophe ne fait pas tourner le chauffage la nuit, au matin l’ambiance est plus fraîche et certains regrettent de ne pas avoir pris une couverture de plus.

Mercredi 20 février
Toujours pas un nuage à l’horizon et c’est tant mieux car nous avons une journée bien remplie. On commence par monter au lac long, encore une fois avec le regel nocturne, la première pente est dure et nous sortons les couteaux rapidement. 




Le groupe a pris sa vitesse de croisière et assez rapidement nous arrivons sous le versant est du Balcon du Gélas. Un couloir raide (50°) nous fait sortir les crampons et mettre les skis sur le dos et nous débouchons quelques mètres sous le balcon. 
 
Collectivement, nous décidons de tous monter au sommet du Gélas par le couloir est(45°/50°). Certains prendront leurs skis, d’autres les laisseront au pied. Pour midi, sans une once de vent et sous un soleil printanier, nous mangeons tous au sommet. On pose une petite main courante pour regagner la selle. Les plus téméraires se lanceront dans la descente du couloir est skis aux pieds. Histoire de sécuriser cet apprentissage de la pente raide, les jeunes sont assurés du haut pendant les 40 premiers mètres. Matias, Enzo, Thibaut et Nils skieront le couloir, les autres le redescendront à pied.

 
 
 


Nous filons ensuite vers le pas des Ladres, l’idée étant de perdre le moins de dénivelé possible et un astucieux cheminement nous le permet en nous offrant même du très bon ski. 
 
La chaleur du début d’après midi et la remontée n’est pas simple pour tout le monde. En basculant versant ouest, nous perdons quelques centaines de mètres avant de remonter sur les plages de Trécolpas pour aller chercher un petit collet nous permettant de basculer dans un deuxième joli couloir (35°) qui nous mène directement au refuge de la Cougourde où nous attend Charly.

Après avoir mis les chaussons à sécher et bu un petit coup, les jeunes découvrent la présence d’un Loup Garou dans le refuge. On parle ici du jeu de cartes évidemment. On se retrouve donc tous autour de la table à jouer le rôle d’un villageois ou celui d’un loup garou au gré des parties. Les 1500m de dénivelé de la journée, la soupe, les pâtes, la daube et le gâteau au chocolat n’auront pas eu raison du Loup Garou, même après le repas on remet le couvert.
Pour cette troisième nuit, les jeunes sont plus malins et se couvrent d’avantage, le réveil sera plus agréable.

Jeudi 21 février 2019
Après avoir quitté le refuge à une heure raisonnable, nous gagnons le vallon de baissette puis la cime Guillé en juste 2h. 

Le paysage change, pour les jeunes de la Roya les repères ne sont plus aussi évidents, une chose se maintient c’est la couleur du ciel, bleu. La descente par les balmes du Guillé nous conduit directement à pian della casa del Ré où nous mangeons au soleil avant de remettre les peaux pour une deuxième montée plus longue que prévue. Avant d’arriver au colleto del Valasco, on prendra nos distances pour traverser des pentes raides face à l’Argentera et au Corno Stella. 


La descente sur la casa cascia de Valasco ressemble un peu à la précédente et nous sommes heureux d’avoir un manteau bien stabilisé au dessus de nos têtes (sinon on ne serait pas passé là!). Si le lieu est assez insolite (ancien château de chasse du roi Victor Emmanuel) le repas ne nous a pas laissé de souvenirs impérissables. A défaut de retrouver un vrai Loup Garou, les jeunes improvisent, avec un jeu de cartes normal une partie de Loup Garou. Les 2 seront les villageois, les As les loup-garous, le jocker la petite fille, le valet la voyante et la reine la sorcière. Il n’en fallait pas plus pour rigoler encore une fois.
On profite de l’après repas pour faire le point sur l’avancement du projet. Le ski-alpinisme reste la discipline dans laquelle les jeunes veulent accomplir leur Expé. On discute des destinations, des objectifs, des démarches qu’il faudra faire pour monter le projet. Tout leur semble encore lointain et pourtant il est important de commencer à se le mettre en tête. Deux ans ça passe vite et le jour du départ il faudra être prêt.

Vendredi 22 février
Même si cette 5ème journée a miné le moral de certains, elle garde une importance particulière dans la constitution du groupe. C’est en sortant de sa zone de confort que l’on progresse. Être capable de puiser au plus profond de soi l’énergie nécessaire à poursuivre est important. Être capable de renoncer quand l’envie n’y est plus l’est tout autant. On devait initialement basculer par le col de Valscura et redescendre sur Roviera, renseignements pris auprès du gardien, la descente de cette longue vallée n’était pas garantie. Les plans sont modifiés et nous décidons d’aller au Malinvern. Le dénivelé est plus important mais on est assuré d’avoir de la bonne neige à la descente et de pouvoir se laisser glisser jusqu’à notre lieu de rendez-vous avec les parents. Le rythme est plus lent que les jours précédents, la fatigue se fait sentir. Léo en glissant casse le crochet de sa chaussure, rien d’handicapant mais il faudra bricoler pour la descente. La remontée d’un petit couloir donnant accès au plateau supérieur du Malinvern secoue Louna. Nils en a lui aussi assez.





Pourtant après une petite pause et un peu de motivation tout le monde se remet en route le sommet n’étant qu’à 20minutes. Juste avant de déchausser les skis pour rejoindre le sommet à pied, la neige est dure, c’est exposé et on ne dit pas aux jeunes de mettre leurs couteaux. Les 5 premiers sont passés sans soucis, Léo est à l’arrêt et va mettre ses couteaux, Nils veut le dépasser et glisse. Philippe le rattrapera par le bout du ski. On s’en sort avec une grosse frayeur et une bonne leçon.
Yann et Frog accompagneront tous les jeunes sauf Nils au sommet. Ce dernier se remet de ses émotions avec Philippe.
Pour la descente, on profite d’un tuyau du gardien pour replonger dans un petit couloir (40°) sous la face est du Malinvern. 
Le bas de la descente sent la fin du printemps, la neige est lourde et il n’est pourtant que 13h30. On récupère les affaires qu’on a laissé au refuge et on file sur la piste retrouver Laurent (le papa de Thibaut qui covoiturera tous les non 06 vers chez eux) et Christine pour les autres.
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Jour 1 Castérino - Baisse de Fontanalbe (option sommet du Ste Marie pour Louna et Matias(+/-250m) - refuge non gardé de Valmasque (+1200m/-500m)

Jour 2 Refuge de Valmasque - pas de la Fous, pas est du Clapier - glacier du clapier - pas ouest du Clapier, sommet du clapier refuge de Nice (+/-1150m)

Jour 3 Refuge de Nice - lac long - couloir est des balcon du gélas - couloir est du gélas - gélas - lac mort - collet du lac de fenestre - prairie de fenestre - pas des ladres -combe de trécolpas - plage de trécolpas - refuge de Cougourde (+1550m/-1610m)

Jour 4 Refuge de Cougourde - cime de Guillé - balme de guillé - pian della casa del re - colleto del Valasco - Refuge Valasco (+1650m/-2060m)

Jour 5 Refuge Valasco - Malinvern - Refuge Valasco - Valdieri (+1200m/-1800m)
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Nils
Ce stage est celui que j'ai préféré de tous ceux que l'on a fait jusqu’à présent.
La bonne humeur du groupe, le beau temps et la neige potable étaient au rendez-vous. L’équipe était au complet et il y avait une bonne ambiance. J’ai beaucoup apprécié. Malgré les coups de mou que j’ai eu, ce stage m’a beaucoup plu, avec tous ces passages dans les refuges plus ou moins chaleureux, de belles montées dans des couloirs, les descentes aussi ça m’a beaucoup plu, des passages techniques et des paysages magnifiques.
Merci Philippe, Yann et Frog. A bientôt

Léo
J’ai trouvé cette traversée du Mercantour très bien avec un superbe temps, avec plein de sommets. Les refuges étaient très bien malgré les nuits froides que nous avons passées. Ce sera à refaire avec grand plaisir.

Louna
C'était la première fois que j'allais dans le Mercantour, j'avais hâte de découvrir de nouveaux paysages.
D’un point de vue émotionnel, le stage a été chaotique avec à la fois des supers moments mais aussi des coups de mou. J'ai bien aimé la montée des couloirs et particulièrement la montée au Gelas... Le temps était avec nous: 5 jours de ciel bleu avec des températures d'été qui nous ont bien fatigué . On a passé 4 supers jours avec pas mal de dénivelé et des beaux paysages mais le 5ème jour était je pense de trop, on aurait pu faire un plus petit dénivelé et rester que sur de bons souvenir. A vouloir en faire trop, c'est dans ces moments la que l'on se fait mal et on a pu remarquer à la descente comme à la montée de nombreuses chutes. On en a eu plein les jambes et plein les yeux mais j'aurais souhaité plus de moments d'apprentissage.
Merci à tous .


Matias
Je tient tout d'abord à remercier Yann, Philippe et Frog pour leur super humeur et sympathie, ils nous en on fait baver durant ces 5 jours dans le Mercantour : " là où l'on ski avec vue sur la mer".
Lors de ce raid, j'ai particulièrement apprécié la cohésion au sein du groupe et le fait d'avoir une approche différente des refuges: en hiver.
C'était la première fois que je dormais dans un refuge non gardé et j'ai bien aimé le fait de voir comment s'organiser pour y passer la nuit : chauffage, repas, matériel...Cela pourrait également être sympa de voir comment s'organiser lors de plusieurs jours en autonomie.
Nous avons fait un sommet par jour approchant ou étant à 3000m et j'ai aimé pouvoir voir comment mon corps réagissait dans la durée.
Ce raid restera dans ma mémoire, dans le massif qui, je pensais était plat, mais qui fut bien raide.
À noter: la différence entre une bonne journée en montagne et une excellent journée en montagne : lors d'une excellente journée en montagne, on peut voir la Corse/mer

Enzo
J’ai beaucoup aimé ce stage.
Première nuit en refuge non gardé : ce qui m’a plu, c’est le côté débrouillard : il faut couper le bois, aller chercher la neige pour la faire fondre…
J’ai un peu souffert le 4 eme jour car j’avais des ampoules mais à part ça, le stage s’est bien passé.
Il y a toujours une super ambiance dans le groupe et les étapes toujours aussi belles.
Mon moment préféré du stage a été la montée au Gélas mais surtout la descente dans le couloir en pente raide car ça faisait longtemps que je voulais en faire.
Merci à Yann et Philippe pour ce stage et à l’été prochain !


Thibault
Pour ce stage de ski de rando, j’ai apprécié de passer une nouvelle semaine en compagnie de tout le groupe. Nous avons fait de beaux sommets dans un cadre sauvage, et fait du bon ski même si une neige de qualité n’était pas toujours au rendez-vous. J’ai bien aimé la descente du couloir du Gélas. Les moments passés aux refuges étaient plutôt sympas avec les parties de loups garous. J’attends le stage de cet été avec impatience. Merci à Yann, Philippe et Frog pour tout. A bientôt pour de nouvelles aventures.


Tenzin
Un peu de mal au démarrage, il m'a fallu du temps pour me mettre dans le bain, j’ai dû me remotiver et mettre le moteur en marche comme je savais que les denivs  se succéderaient .  
Au niveau du programme, je ne vais pas mentir, durant l'action il y a des moments où je n'avais pas l'envie, j’avais la flemme et tous ces facteurs qui entrent en jeu me décourageaient, (comme au moment où on a dû repeauter plusieurs fois après le Gélas) mais maintenant en prenant du recul je me dis que ce n'était pas rien et que ce genre d'aventure vaut la peine d'être vécue. Des conditions de neige pas top-top mais s’il y avait eu plus de neige nous n’aurions jamais parcouru autant de deniv, ni les « petites » montées de couloir en crampons ce qui m'a vraiment plus .
Sinon toujours autant de satisfaction d'arriver au sommet et de se dire je l’ai fait. J’ai plus ou moins aimé les nuits en refuge, bonne bouffe même le premier jour !!
Et au niveau du groupe une très bonne cohésion, juste au début un peu de mal à se parler car on devait faire connaissance mais le charme du loup garou nous a réunis.
Pour moi c'était une belle aventure et j'espère revoir tout le monde bientôt sur les sommets.